Aube [Paroles]

[Refrain]
Et les peines, et les peines, et les peines, et les peines, et les peines s’entremêlent.
J’avance sans état d’âme, j’pense au biff quand j’ai mal. 
Et les peines, et les peines, et les peines, et les peines, et les peines s’entremêlent.
J’avance sans état d’âme, nique sa mère si j’ai mal. 
Et ca bibi, ca bibi, ca bibi, ca bibi, ca bibi toute la semaine..  
Et ca bibi, ca bibi, ca bibi, ca bibi, ca bibi toute la semaine..  
Et ca bibi, ca bibi, ca bibi, ca bibi, ca bibi toute la semaine..  
Et ca bibi, ca bibi, ca bibi, ca bibi, ca bibi toute la semaine..  

[Couplet I]
C’que l’passé m’a donné le présent me la pris, 
les embrouilles, le gent-ar, les cave-pou, le tiè-quar; la cagoule, le par balle sous l’appuie. 
Un glock a 5 mètres de la vie qui je suis qui j’était, 
toute la haine qui m’habite dés jeune je m’invitais tout le mal qui m’abîme mais la nuit m'a guidé.
J’ai trouver l’temps long ce même temps m’a saoulé, 
comment faire la trêve lorsque tu vois la guerre et la paix cagoulé. 
On a foiré nos vies c’est dur de l’avouer, 
tu navigues puis le bateau chavire. 
T'as l’temps d’crevé ici si t’attend la bouée.

[Refrain]
Et les peines, et les peines, et les peines, et les peines, et les peines s’entremêlent.
J’avance sans état d’âme, j’pense au biff quand j’ai mal. 
Et les peines, et les peines, et les peines, et les peines, et les peines s’entremêlent.
J’avance sans état d’âme, nique sa mère si j’ai mal. 
Et ca bibi, ca bibi, ca bibi, ca bibi, ca bibi toute la semaine..  
Et ca bibi, ca bibi, ca bibi, ca bibi, ca bibi toute la semaine..  
Et ca bibi, ca bibi, ca bibi, ca bibi, ca bibi toute la semaine..  
Et ca bibi, ca bibi, ca bibi, ca bibi, ca bibi toute la semaine..  

[Couplet II]
Moi j’ai rien dit mais j’ai tout entendu, 
la rue m’a sourit quand la chance s’est pendu. 
Cette pute m’a tout apprit faire du biff à tout prix, 
faire du biff a toute heure et qu’importe si on meurt et qu’importe si on vit. 
Avance dans la douleur noir et blanc comme couleur, 
la nuit barode en ville. 
Et puis merde, mais qui veut m’avoir qui veut s’refaire, 
qui veut me faire qui veut m’avoir j’ai perdu des frères. 
Prié a l’ombre de la gloire mets un pied en enfer, 
chercher la lumière sans jamais ne la voir.

[Refrain]
Et les peines, et les peines, et les peines, et les peines, et les peines s’entremêlent.
J’avance sans état d’âme, j’pense au bif quand j’ai mal. 
Et les peines, et les peines, et les peines, et les peines, et les peines s’entremêlent.
J’avance sans état d’âme, nique sa mère si j’ai mal. 
Et ca bibi, ca bibi, ca bibi, ca bibi, ca bibi toute la semaine..  
Et ca bibi, ca bibi, ca bibi, ca bibi, ca bibi toute la semaine..  
Et ca bibi, ca bibi, ca bibi, ca bibi, ca bibi toute la semaine..  
Et ca bibi, ca bibi, ca bibi, ca bibi, ca bibi toute la semaine..  

[Couplet III]
Des potes interpellé trop d’frères en cellule, 
loin des vôtres loin des nôtres voit le temps et l’espoir passer ses nuits sous clés coincé entre ces murs. 
Qui dit faux, qui dit vrai ? Le temps passe et s’acharne, 
qui te fuis qui t’épié nous le monde a tes pieds. 
Ici bas paraîtrai qu’la tristesse a son charme. 
Ca bicrave de la nuit jusqu’à l’aube, 
la route est longue jusqu'à l’or. 
Les blabla sont les même d’une poucave a l’autre 10 meug de cesse sous sa robe. 
Désert sont les terrains de foot les jours et les nuits dans le four. 
Le présent et l’avenir dans le foot caler vieux qu’a l’époque j’en ai plus rien à foutre.

[Refrain]
Et les peines, et les peines, et les peines, et les peines, et les peines s’entremêlent.
J’avance sans état d’âme, j’pense au biff quand j’ai mal. 
Et les peines, et les peines, et les peines, et les peines, et les peines s’entremêlent.
J’avance sans état d’âme, nique sa mère si j’ai mal. 
Et ca bibi, ca bibi, ca bibi, ca bibi, ca bibi toute la semaine..  
Et ca bibi, ca bibi, ca bibi, ca bibi, ca bibi toute la semaine..  
Et ca bibi, ca bibi, ca bibi, ca bibi, ca bibi toute la semaine..  
Et ca bibi, ca bibi, ca bibi, ca bibi, ca bibi toute la semaine..  

 

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